jeudi 6 mai 2010

La trêve en faveur du désarmement volontaire des FDLR

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Kigali :
Les FARDC ont reçu l’ordre de cesser les hostilités sur les différents axes des territoires de Rutshuru, walikale et Lubero Sud (Nord-Kivu), où plusieurs attaques des forces négatives contre les positions des FARDC sont rapportées depuis plus d’une semaine, pour permettre et faciliter l’opération de ramassage d’armes et la reddition des FDLR au Programme œcuménique de paix, transformation des conflits et réconciliation (Parec).
Parec s’est donné la tâche de plaider pour l’installation de paix et réconciliation ainsi que la consolidation de la démocratie en République Démocratique du Congo. Selon le porte-parole de l’opération militaire Amani Leo au Nord et Sud Kivu, le major Sylvain Ekenge, cette situation s’explique par deux faits: D’abord sur l’axe Rutchuru, les FARDC ont reçu l’ordre de suspendre les opérations de traque des rebelles rwandais des FDLR pour permettre et faciliter l’opération de ramassage d’armes et la reddition des FDLR au Programme œcuménique de paix, transformation des conflits et réconciliation (Parec). « On nous a demandé de ne pas attaquer pour permettre la réussite de cette opération. Curieusement, coïncidence fâcheuse, il n’y a pas eu relâchement», se plaint le major Ekenge. «A Nyaleke, ce sont les Mai-Mai, alliés aux ADF Nalu, qui ont attaqué notre centre de formation », précise-il. « Après, c’était à Umate, le 23 avril: un carré minier a été attaqué. Il y a eu également attaque à Mubi et vers Kasiguru. » Pour le major Ekenge, c’est pendant cette période de trêve que les FDLR ont profité pour attaquer les positions de l’armée congolaise. Ensuite, il souligne que des groupes Mai-Mai, en complicité avec des populations locales, ont attaqué certaines localités. Sylvain Ekenge appelle toute la population à se désolidariser de ces Mai-Mai au bénéfice de la paix: «Et nous demandons franchement aux communautés du Nord et Sud-Kivu de se mobiliser pour sensibiliser leurs frères qui ont des armes. Parce que cela ne nous arrange pas. Notre ennemi commun, ce sont les FDLR.» Des ex-combattants FDLR qui ont rendu leurs armes aux autorités congolaises depuis le lancement de l’opération Amani leo, ont été déportés du Nord Kivu vers la Province du Katanga dans le Sud de la République Démocratique du Congo. Selon les média congolais, un total de 54 ex-FDLR et leurs dépendants sont arrivés lundi le 3 mai à Kisenge dans le territoire de Dilolo, près de 800 km de la ville de Lubumbashi. (Fin) RNA/ARI

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